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La bisquine de Courseulles

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Le Jean-Bart,

Bisquine de Courseulles sur mer

 

On signale des bateaux ainsi gréés et nommés dans la baie de Seine au moins depuis le XVIII° siècle.

 

Ces bisquines servent  au cabotage, à la drague des huîtres, à la pêche au chalut et aux cordes.

Elles naviguaient souvent dans la baie du Mont Saint Michel venant chercher les huitres de Cancale. Et à Granville.

 

A Courseulles sur Mer, le chantier Deshaunais disparu peu avant 1870, et le chantier Benoist qui a travaillé un peu plus longtemps, ont lancé pendant tout le XIX° siècle des bisquines et des bricks de commerce.

 

Le plan des formes et d’aménagement du Jean Bart de Courseulles, lancé au chantier Benoist en 1873, a été levé par François Renault (Bateaux de Normandie, de Granville à Honfleur) à partir d’un modèle exécuté de deux pouces soit au 1/24.

La mise en place du beaupré se fait en raidissant le bout amarré à son extrémité. Ce bout est tourné et viré à l’aide d’un guindeau.

La bisquine est d’abord un type de gréement qui a pu être adapté à des carènes différentes.

On connait bien les dernières bisquines de la baie du Mont Saint Michel, celles de Granville ou de Cancale...

 

Utilisées à la drague des huitres, elles sont à leur apogée dans les années 1900 et sont considérées comme les bateaux les plus toilés de toute la Manche.

 

Assez différents sont les types de coques utilisés dans les bisquines de cabotage construites aussi bien à Granville que dans la baie de Seine à Courseulles.

Plan de forme du Jean Bart de Courseulles, construit par le chantier Besnoit en 1873.

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